Si je devais résumer mon été à un seul film, ce serait Les Gardiens de la Galaxie. Pourtant, c’était pas trop ça au début. Bien sûr, comme tout le monde j’avais vu la bande-annonce qui était plutôt sympa, mais avec tout le tapage médiatique autour du film, j’avais un peu peur d’être déçue. C’est donc avec une toute petite appréhension que j’étais allée le voir, dès mon retour de vacances. C’est-à-dire, il y a QUATRE MOIS (Ne me jetez pas de cailloux! Je sais que cet article arrive très tardivement, mais ce n’est pas de ma faute, j’ai traversé une faille temporelle.) De plus, il sort en DVD, blu-ray et blu-ray 3D cette semaine (13 décembre 2014), alors autant en profiter !

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D’anti-héros à héros, il n’y a qu’un pas

A première vue, rien ne laissait présager qu’un jour Peter Quill (Chris Pratt) serait amené à sauver la galaxie. Kidnappé de la Terre en 1988, lorsqu’il était enfant, par un groupe de mercenaires aliens, il se retrouve rapidement à vivre comme eux, enchainant vols et petits crimes, et en multipliant les aventures aux quatre coins de la Galaxie. Son nom de scène (qu’il est bien le seul à connaître) : Star-Lord. Mais quand l’un de ses contrats le porte à voler un mystérieux globe, il devient la cible N°1 de tous les chasseurs de primes.

Au départ, j’ai trouvé ça un peu risqué car les films de super-héros affluent tellement ces derniers temps que j’avais peur d’un « déjà-vu » à la sauce prévisible avec une grosse louche d’effet spéciaux pour camoufler le manque de profondeur du scénario. Un peu comme pour The Avengers, même si bon, en général, j’apprécie l’univers Marvel. Ceci-dit, dès les premières minutes du film, je me suis retrouvée entièrement plongée dans un univers que, certes, je ne connaissais pas, mais qui m’a tout de suite donner envie d’en savoir plus. Un bandit charmeur, un raton-laveur qui parle, des héros qui se débrouillent avec les moyens du bord (car concrètement, ils n’ont pas de pouvoirs), c’était plutôt intéressant. De plus, on est assez loin du film ultra léché et futuriste qu’on imagine quand on pense aux histoires de SF, et le ton utilisé est volontairement décalé et sans prise de tête. On retrouve donc une certaine proximité avec les personnages et l’histoire en elle-même.

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Du rétro à gogo

Autre point qui nous rapproche pas mal, c’est aussi la grande utilisation d’éléments de la culture pop des années 70-80, tout le long du film. Et c’est assez déroutant de voir la manière dont ça se marrie si bien avec le space-opéra. Qu’il s’agisse de sa bande sonore détonante issue d’une vielle K7 dans un walkman : Jackson Five, Blue Swede, David Bowie, The runaways… ou qu’il s’agisse des références rétro-geek. Nostalgie d’une ancienne époque dans cette ère futuriste vouée à la technologie. Le réalisateur, James Gunn, gère le mélange retrofuturiste d’une main de maitre. Et je suis certaine qu’il a réussi à cueillir l’âme de tous les Grands Enfants d’aujourd’hui grâce à ces références parsemées ci et là dans les Gardiens de la Galaxie, mais aussi les nouvelles générations avec des personnages hauts perchés aussi loufoques qu’attachants.

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Action, comédie et humour

En parlant des personnages, comme le nom du film l’indique, Les Gardiens de la Galaxie sont plusieurs et c’est un vrai plaisir de les découvrir. Certes, Peter Quill semble être mis en avant plus que les autres, mais on se rend rapidement compte que ses acolytes ne sont pas des moindres. A la fois drôles, cyniques et décomplexés, décalés ou complètement à l’ouest, on se prend au jeu de cette aventure spatiale avec eux, et on les trouve vite attachants. Qu’il s’agisse de Rocket Racoon (Bradley Cooper), de Groot (dont la voix est campée par Vin Diesel), de Drax (Dave Bautista) ou même de Gamora (Zoe Saladana), personnage feminin de l’équipe au caractère trempé. Si du côté Ennemis, on a un peu du mal à être convaincu, certaines scènes restent tout de même épiques tant au niveau des actions que de l’inattendu (mention spéciale à certains déhanchés rythmés !).

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A bit of Both !

En bref, je trouve que le film est très bien réussi, puisqu’il reprend bien les codes des blockbusters du genre tout en apportant quelque chose en plus qui n’est plus aussi courant dans cette tendance ultraréaliste et sombre des derniers films de super-héros. J’ai adoré, au point de le voir deux fois de suite ! Mais en VO, s’il vous plait!

Car parlons en justement, mais je trouve que la traduction du film, qu’il s’agisse des sous-titres ou de la VF (suite aux échos que j’en ai eu) laisse vraiment à désirer. On perd clairement quelque chose sans la VO. Et aussi pourquoi avoir traduit « I am Groot » par « Je S’appele Groot » ?! D’accord, Groot ne dit qu’une seule phrase durant tout le film (un peu comme un Hodor de l’espace), mais il la dit bien, pourquoi vouloir le faire parler comme un débile en français ?

Mis à part ça, je suis Complètement fan des Gardiens de la Galaxie, vous l’avez compris. Je ne me lasse ni de ses OST (d’ailleurs disponibles sur Spotify), ni de ses private joke. Il fait désormais partie de mes films préférés et n’est pas prêt d’en être délogé. Ca me donne presque envie de lire les comics, histoire d’en savoir davantage sur les personnages et l’univers.

Et vous, qu’est-ce que vous en avez pensé ?

 

Pour le petit clin d’oeil au film, voici le dessin qu’un ami a fait tout spécialement pour l’article. Vous pouvez même retrouver ses travaux ici !!

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Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com