child_of_light

 

Petit dernier de chez Ubisoft, Child of Light est un RPG poétique et coloré qui n’est pas sans me rappeler les jeux de Vanillaware comme Odin Sphere et Muramasa. Donc autant vous dire que si vous êtes des fans du genre, ce jeu vous séduira probablement.

Avant de voir l’engouement qu’il a suscité sur la toile, j’ai découvert le jeu sur Steam et sa bande-annonce m’a directement tapé dans l’oeil. Entre féérie et aquarelle, avec pour accompagnement des notes dignes d’une belle berceuse et une petite princesse luttant contre le Mal, il n’en fallait pas beaucoup plus.

 

Pas de support physique

Avant de vous parlez du jeu en lui-même, il faut savoir que Child of Light n’existe pas en format « matériel », dans le sens où le jeu qui est pourtant présent sur différentes plateformes (consoles et pc) ne peut être que télécharger. Pas de joli boitier donc, mais un petit Collector au prix tout doux cependant pour environ 20€. Celui-ci contient un porte-clé lumineux emblématique du jeu, des bonus, un artbook et un poster. J’ai lu plusieurs réactions négatives par-ci par-là concernant le fait qu’il n’y ait pas de boitier ou que le collector ne soit pas plus fourni. Pour ma part, étant une adepte de Steam, ça ne me pose aucun soucis d’avoir une version dématérialisé du jeu. Puis pour un collector à 20€, il ne fallait pas s’attendre à avoir de figurine et de steelbook (bien inutile en plus.)

collector-col

Beware the Night, Child of Light

.

Un univers magique…au tour par tour

Tel un conte initiatique, le jeu met en scène l’intrépide petite princesse Aurora, devant arpenter le monde de Lémuria pour vaincre la Reine Noire qui a volé le Soleil, la Lune et les étoiles. Pour l’aider au au fil de son périple, de nombreux personnages vont petit à petit  former autour d’elle, une équipe éclectique aux nombreux pouvoirs, même si son atout principal reste Igniculus,  une petite lumière qui la guide à travers les Ombres.

Le système de jeu est plutôt simple et agréable (pour rappel, j’ai joué sur PC), bien que d’une main, on gère Aurora tandis qu’avec la souris, on interagit avec Igniculus. On peut ainsi récolter bonus, gemmes et « voeux » qui aideront soit à soigner soit à améliorer nos personnages.

Côté combats, comme souvent dans un RPG, ils se font au tour par tour, ce qui demande de mettre en place une certaine stratégie en fonction des types d’ennemis, mais pas que, puisque ce système de tours peut être modifié en fonction de l’initiative des personnages.

En effet, certaines attaques prenant plus de temps que d’autres à se charger et Igniculus pouvant ralentir les ennemis en les aveuglant, il est possible de modifier l’ordre des choses à tout moment, ce que j’ai trouvé très agréable et intéressant.

child_of_light_4

 

Enigmes et poésie sur musique douce

Cependant, il n’y a pas que des combats dans le jeu, il y a aussi plusieurs énigmes et  quêtes tout au long du jeu qui se construit sous forme de poème géant. Je l’ignorais quand j’ai commencé à jouer, mais tout est en vers et chaque dialogue est fait de rimes croisées ou redoublées. Là où certains ont trouvé ça lassant, j’ai pour ma part adoré ça. Je me tâte d’ailleurs à le refaire en anglais pour voir comment ça rend.

Avec pour accompagnement les belles musiques spécialement composées par Coeur de Pirate, le gameplay n’en est que plus séduisant.

 

Un voyage onirique et enchanteur

Même si l’univers parait enfantin au premier abord, il n’en est pas moins tout public et je suis convaincue que chacun peut s’y retrouver dans ce monde parfois inquiétant, opposant Ombre et Lumière. Et tandis qu’Aurora évolue au fur et à mesure de l’action, on se prend d’affection pour cette fillette qui réveille en nous ce grand enfant qui sommeille et qui ne demande qu’à rêver un peu.

Vous aurez donc compris que j’ai adoré ce jeu. Aussitôt acheté, aussitôt enchainé. Je l’ai terminé plutôt rapidement car j’étais complètement plongée dans l’histoire et que je n’avais pas envie de décrocher, donc vous vous doutez que je vous le conseille vivement. Vu son petit prix et sa belle qualité graphique, il serait dommage de se priver de ce petit bijou.

ma-note-chilfolight-18

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com