S’il y a bien un film qu’il ne faut pas rater en cette fin de mois de mars, c’est Ready Player One. Il sort le 28 mars 2018 et si c’est Steven Spielberg qui tient les rennes, il s’agit avant tout d’un best-seller éponyme issu de la plume d’Ernest Cline. Ode à la pop-culture, au cinéma et à l’univers geek, le film apporte un vent de fraicheur surprenant et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il risque de toucher en plein coeur plusieurs générations.

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Quand la science-fiction rencontre la pop-culture

Comme à mon habitude, j’y suis allée sans avoir vu une seule bande-annonce et sans connaitre l’histoire de base. J’aime faire ça, au moins ça me laisse une surprise totale. Cependant, je peux concevoir que tout le monde n’agisse pas de la même manière. Alors, voici tout de même les grandes lignes du scénario.

Ready Player One évolue dans un univers de science-fiction. Nous sommes dans un futur très proche, en 2045 très exactement. Mais ce futur est peu glorieux, la richesse côtoie la misère et il suffit d’une étincelle pour que l’ordre bascule en faveur du chaos. Si bien que la population a trouvé refuge dans l’OASIS, un système de réalité virtuelle, inventé par le génie James Halliday, où chacun peut faire ce qui lui plait à travers son avatar personnalisé, dans une multitude d’univers liés à la pop-culture. Ces univers issus des jeux vidéo ou du cinéma fonctionnent comme de véritables sociétés en autarcie. Si bien que les gens peuvent y travailler, y gagner de l’argent, y séjourner en prison ou encore se livrer à des compétitions impliquant le monde entier. Ce qui est encore plus fou, c’est l’espèce de course aux Easter Eggs* mise en place par le créateur de l’OASIS, avant de mourir. Une sorte de compétition qui permettrait au vainqueur d’hériter de sa fortune de milliardaire. Le film nous fait ainsi suivre les aventures du jeune Wade Watts dans sa quête aux Easter Eggs de l’OASIS.

* un Easter Egg, dans le langage informatique, est un élément caché au sein d’un jeu ou un programme.

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Effets bluffants et avancée technologique du cinéma

Les effets visuels de Ready Player One sont sans doute les plus bluffants que j’ai pu voir à ce jour. Non seulement, ils sont extrêmement bien réalisés, mais en plus, ils ne viennent pas du tout alourdir la réalisation. Le film mélange prise de vue réelle avec de l’animation et de la motion capture, sans que cela paraisse étrange. Aussi, Steven Spielberg confiait durant la conférence précédant le film, qu’il s’était lui-même servi d’un casque VR pour avoir une vue à 360° des décors, des angles de prise de vue etc… Ce qui l’aurait aidé à concevoir ses scènes sous un autre point de vue.

READY PLAYER ONE

 

Un film truffé de références

Mais le plus gros point fort de Ready Player One restera sans doute son incroyable univers truffé de référence à notre pop-culture. Qu’il s’agisse de comics, de jeux vidéo, de mangas ou de films cultes. Si vous êtes issus de la génération 80/90/2000, vous trouverez forcément un clin d’oeil qui viendra vous réchauffer le coeur. Overwatch, Street Fighter, Retour vers le Futur, DC Comics, Lara Croft… cela demanderait presque de faire un arrêt sur image à chaque seconde de film, pour les dénicher.

Mais les références ne font pas tout. L’ensemble fonctionne parce que l’histoire s’en nourrit. Sincèrement, je pense que le succès de l’oeuvre réside dans la passion de ses auteurs/créateurs pour montrer à l’écran les choses qu’ils aiment le plus. Et ça touche forcément le spectateur qui s’y retrouve également.

Ready Player One m’a beaucoup fait pensé à l’animé Sword Art Online par rapport au thème dont il traite. Et même si je ne l’ai pas trouvé parfait sous tous les points, j’ai néanmoins été très contente de découvrir ce genre d’univers transposé au cinéma.

D’ailleurs, après vous avoir dit tout ça, je n’ai plus qu’une envie : retourner directement au cinéma pour le voir. Pourquoi pas en 3D cette fois, d’ailleurs.

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Merci aux équipes d’HTC Vive pour m’avoir permis d’assister à l’avant-première parisienne.

 

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com