Parmi les jeux PlayLink dont je vous avais déjà un peu parlé, j’ai aussi joué au jeu Frantics, créé par le studio dannois NapNok Games. Si vous vous souvenez bien de mon premier article PlayLink, il s’agit du jeu présenté par un Renard aux accents british, nonchalant et sournois. Le principe de ce jeu multi est simple : s’affronter entre amis en mode party-game sur plein de mini-jeux différents, le tout grâce à son mobile.

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Qui sera le plus rusé ?

Surfant sur le même principe que les autres jeux PlayLink, il suffit d’installer Frantics sur la PS4, puis de rejoindre la partie via son smartphone. On peut y jouer jusqu’à 4 en enchainant les manches sous forme de courses, battles, luttes et autres défis loufoques. Obtenez le plus de couronnes possible et devenez le Roi de la partie.

Il existe une quinzaine de mini-jeux qui vous pousseront à vous la jouer solo ou en coop’. Car se tirer dans les pattes c’est bien, mais quand on peut gagner ensemble, c’est mieux. Chacun ayant pour avatar un animal cartoonesque, tous les coups sont permis. Bousculades, coups de fesse et bonus spéciaux pour atteindre la première place du classement.

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La course aux couronnes

Mais attention, il n’est pas toujours nécessaire d’arriver premier dans une épreuve pour être récompensé d’une couronne. En effet, certaines actions vous octroieront des points malgré tout. Des missions secrètes seront distribuées et des objets utilisables en défi vous donneront des avantages contre vos adversaires. A côté de ça, vous devrez collecter le plus de pièces d’or à collecter au fil des parties. Pourquoi ?

Car, vous l’aurez peut-être déjà compris, mais il est possible d’acheter la victoire dans Frantics (quand je vous disais que tous les coups étaient permis) !! Récolter les pièces dans les mini-jeux s’avérera essentiel durant les enchères. Non seulement parce qu’elles permettent d’acheter des objets bonus, mais parce qu’elles peuvent s’échanger contre les fameuses couronnes. Donc gagnez-les, achetez-les, volez-les en mettant des malus à vos adversaires… au final, entre animaux, c’est un peu la Loi de la jungle.

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On s’amuse vraiment comme des petits fous… ?

La première fois que j’ai testé le jeu, nous étions en grand comité et l’euphorie du moment a rapidement masqué l’imprécision des commandes du jeu. Malheureusement, à tête reposée, le constat est plutôt flagrant : dans Frantics, on ne sait pas toujours comment faire les choses ou comment nous les avons réalisées. Notamment au cours des épreuves, mais aussi lors des phases d’enchères. Pour moi, c’est resté un véritable mystère, si bien que j’ai parfois gagné sans même savoir pourquoi.

Si le fun est assez moindre à deux joueurs (je n’ose même pas imaginer une partie en solo), le jeu prend tout son sens quand 4 joueurs (et non des IA) sont réunis. Le chaos créé par le jeu donne cette dimension divertissante à Frantics. Ca m’a légèrement fait penser aux parties multi dans Little Big Planet ou dans les Lapins Crétins, lorsque tout le monde fait n’importe quoi et que les fous rire l’emportent sur le jeu en lui-même.

Hot

Après, il faut tout de même avouer qu’on fait rapidement le tour des mini-jeux, entre ceux qui n’ont pas beaucoup d’intérêt et d’autres où la mise en pratique reste complètement obscure, je pense notamment au défi « Garachute« . Ce que je trouve un peu dommage, c’est de ne pas avoir retrouvé ce goût de « reviens-y » ressenti lors des présentations. J’ai du mal à retrouver l’idée du party-game addictif dans Frantics.

Petit point positif tout de même côté interaction avec le mobile. Bien que les commandes soient approximatives, les quelques interactions avec le smartphone sont innovantes et méritent d’être découvertes.

Au final, après avoir essayé les différents jeux PlayLink sortis à ce jour, mes préférés sont Qui es-tu ? et Knowledge is Power, alors que j’aurais parié sur Frantics et Hidden Agenda.

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com