Il y a quelques temps, je vous présentais la nouvelle génération de minidrones de chez Parrot. Parmi eux, il y avait notamment les Jumping, les Airborne et les Hydrofoil, chacun ayant ses propres caractéristiques. Cette fois, je vais revenir un peu plus précisément sur le Jumping Race que j’ai pu tester pour vous.

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Roulez à toute allure

Comme je vous le disais dans mon autre article, cette nouvelle génération de drones se veut plus rapide, plus stable et plus énergique que la précédente. Avec ses larges pneus rectactables, le Parrot Jumping Race s’adapte à une conduite à grande vitesse (jusqu’à 13km/h) et sa grande stabilité lui permet d’effectuer de nombreuses cascades sans craindre de choc. Sauts en hauteur, virages à angle droit, il est si agile, qu’il retombe toujours sur ses pattes roues. Sans oublier qu’il est possible de programmer le drone afin qu’il effectue un parcours et des actions prédéfinies. Il devient ainsi totalement autonome. On peut également profiter du micro et de la caméra grand angle embarquée afin d’interagir avec l’environnement à travers le drone, mais aussi enregistrer ou prendre des photos.

 

Tout feu, tout flamme

C’est le modèle Jett que j’ai pu tester et je vous avoue que je suis complètement tombée sous son charme. Et j’ai surtout adoré pouvoir le guider à travers sa caméra, un peu comme un robot-espion. Malheureusement, Jett n’est pas très discret pour ça ! Plutôt bruyant, il sait parfaitement se faire remarquer avec ses petits bruits et ses ronronnements intempestifs, mais bon il a son petit caractère et ça c’est qui plait.

La prise en main du drone avec l’application FreeFlight 3 (disponible gratuitement sur Android et iOS) est des plus simples. Il suffit de se connecter au wifi du Jumping Race et de retourner sur l’application pour avoir accès au panneau de commande, et le tour est joué.

On peut alors s’amuser « à l’infini » avec notre petit bolide, ce qui offre des très bons moments de rigolades et rend l’utilisation très conviviale. Quand je dis « à l’infini », il s’agit bien entendu d’une expression, car l’autonomie du drone est somme toute limitée. Avec une charge de 100%, il est possible de le faire rouler 20 minutes, en sachant que les sauts ou la prise de vue consomme énormément. Il faudra donc prévoir quelques batteries de rechange pour des sessions plus longues et pourquoi pas, un chargeur adapté pour les recharger toutes en même temps.

 

Des robots terrestres intelligents

Au niveau du pilotage, le Jumping Race propose quelques fonctionnalités bien sympa comme les sauts jusqu’à 75cm de hauteur, le saut d’obstacle, la toupie, le flip à 180°… en gros, tout un pannel de commandes qui offre au drone une feuille de route chouette et très complète. Ces commandes combinées aux mouvements pré-enregistrés donnent une grande liberté de conduite.

Une fois qu’on a pris la main, il devient ensuite aisé de gérer la rapidité du drone et sa fluidité de mouvement. L’avantage, c’est que même si vous ne le maitrisez pas si bien que ça, l’engin est très résistant et encaisse bien les coups. Toutefois, il n’est pas tout terrain. Il roulera mieux sur certaines surfaces plutôt que d’autres (ne roule pas sur l’herbe par exemple).

Attention tout de même à la portée de la connexion en wifi générée par le drone (maximum 50m),. N’envoyez donc pas votre Jumping Race trop loin, sous peine de devoir aller le recherche vous-même.

Côté prise de vue, via la caméra embarquée, il faut également savoir qu’il ne s’agit aucunement de HD. Les photos font du 640px*480px, tandis que la vidéo est en VGA. Ne vous attendez donc pas à de la haute qualité.

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Prix : 199€

 

Merci à Noozye pour les vidéos, les photos et le test de cet enfant terrible, tout feu tout flamme 😀

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com