Cela fait maintenant plus de deux ans, je suis passée à la lecture numérique, chose qui me paraissait inimaginable auparavant. Et depuis ce changement de support de lecture, je vous avoue que je suis extrêmement conquise et je ne regrette pas du tout mon choix. J’ai essayé différents types de liseuses (tablette, mobile, kindle…) et voila que je souhaitais vous parler de la dernière en date, ma petite liseuse Kobo Glo HD. Mais avant de vous en donner tous les détails techniques, voici d’abord comment j’en suis venue à « abandonner » les livres classiques.
Le numérique proche du papier
Depuis toute petite, j’ai une grande passion pour la lecture. J’ai commencé très tôt à lire et j’ai pris beaucoup de goût à ça. Toujours dans des styles très variés, même si en grandissant je me suis plus tournée vers les thrillers et le fantasy. Du coup, inutile de vous préciser que j’aime beaucoup les livres, dont l’objet en lui-même ! J’ai souvent rêvé (comme beaucoup d’entre nous) d’avoir un jour la même bibliothèque que dans la Belle et la Bête. Pleine d’ouvrages et qui sent bon le papier… Sauf que bon, ça prend de la place. Que ce soit à la maison, ou dans le sac à main/dos. Certains tomes sont gros et lourds et pour peu qu’on soit en passe d’en terminer un, il faut pouvoir se balader avec la suite, si l’on ne veut pas se retrouver couper dans sa lecture (les tomes de 1500 pages…la culture, ça pèse son poids !). Lors d’un voyage, j’avais 4 livres à mettre dans ma valise. quatre kilos à eux-seuls. Ce fut le premier déclic. Et c’est là que j’ai commencé à lire en numérique, tout en gardant le vrai livre, comme une sorte de doublon physique. Ensuite, c’esT la réalité « parisienne » et les petits appartements qui m’ont rapidement rappelé à l’ordre. Ainsi, surtout lors de mon dernier déménagement, j’ai revu mes priorités et j’ai du faire un grand tri dans les livres que je voulais absolument garder. Ce deuxième déclic fut celui qui m’a amené à presque complètement laisser tomber les livres « papier ». Je lisais déjà sur ma tablette, puis j’ai commencé à lire sur mon téléphone. C’était fluide, pratique, rapide et léger. Donc parfait ! Surtout qu’en mutualisant les devices, je n’avais plus besoin d’avoir 3 choses différentes pour lire. Puis récemment, je suis passée sur un support uniquement dédié à la lecture, afin d’avoir une véritable expérience avec « l’encre numérique » grâce à la Kobo Glo HD.
Like Kobo(ss) !
Sincèrement, il n’y a pas photo, le confort de lecture est presque identique à celui sur un livre papier. Que ce soit au niveau du lettrage, qu’au niveau colorimétrie des pages. Vous pouvez également régler la luminosité à votre guise, afin d’obtenir le rendu qui vous satisfera le plus. Et cela, c’est grâce à son écran HD Carta E-ink de 6″ (résolution 300ppp) et sa technologie ComfortLight. Ni trop grande, ni trop petite, la Kobo Glo HD a un format idéal, pratique et léger (elle ne pèse que 180g), mais surtout, elle permet de stocker des milliers d’ouvrages (jusqu’à 3000 livres !). Out les briques dans le sac, désormais je glisse ma Kobo partout (je lui ai tout de même rajouté une petite pochette de protection, pour éviter d’abîmer l’écran, bien qu’il ait l’air résistant).
Très simple d’utilisation, son bouton d’allumage/mise en veille se trouve sur sa tranche supérieure, et après avoir créé son compte Kobo, pour d’éventuels achats d’ouvrages via le catalogue interne, il suffit de la brancher à son ordinateur pour transférer nos propres E-pub directement dessus, comme s’il s’agissait d’un HDD. Cette facilité est vraiment un grand plus pour moi, ainsi que la très grande autonomie de la liseuse. La recharge est très rapide (il faut compter 1h30/2h pour une charge complète à 100%), et ça c’est déjà quelque chose, mais en plus, il m’a fallu à peu près un mois d’utilisation, pour faire tomber la batterie à – de 10%. En gros, il y a de quoi être tranquille de ce côté-là 😀
En un mot : Top !
Je suis aussi pas mal passée sur la liseuse, après de nombreuses réflexions. Par contre, ce qui m’étonne à force de lire ce genre d’articles, c’est que je vends plus mes livres papiers que numériques. Je pensais que ce serait l’inverse.
Je pense que les livres papier se vendront toujours. Mine de rien, le prix entre du physique et du démat ne diffère pas vraiment, au contraire. Du coup, ça ne m’étonne pas trop. Personnellement, j’aimerais que lorsque j’achète un livre en physique, je reçoive directement un code de téléchargement pour sa version epub 🙂
Je vends mes livres papiers à 19€ et les ebook à 6€, je pense qu’il y a une réelle différence. Pour ta réflexion sur l’epub à télécharger quand on a payé la version papier, j’y pense, on me l’a dit, je ne comprenais pas au départ l’intérêt, mais on me l’a fait comprendre. Ce serait un plus selon toi ?
Selon moi, oui. Après, j’avoue que je ne sais pas du tout ce que cela implique la création d’une version numérique et si c’est aventageux pour un éditeur de fournir un code en plus du livre physique. Mais très clairement, dans mon cas, j’aimerais bien 🙂