(PS. Article sans spoiler normalement, mis à part si vous ne saviez pas que Clark Kent était Superman. Oops!)

Ce dimanche 16 juin 2013 était un grand jour. Un jour que le chéri attendait avec impatience depuis des mois. Un jour que je redoutais un peu, de peur d’être déçue. Un jour où on a fait 2h de queue pour l’Avant-Première française de Man of Steel, au Grand Rex !

Je vous passe les détails quant au monde de fou qu’il y avait, après tout, nous ne sommes pas là pour parler de ça, mais plutôt du film, bien que je tienne tout de même à préciser que la salle était pleine à craquer de fans, ultra motivés et impatients qui vivaient le film à fond, ce qui donnait une toute autre dimension au film.

Cette année, le réalisateur Zack Snyder (300 – Sucker Punch) s’est associé à Christopher Nolan (Inception) pour nous offrir un petit bijou cinématographique. J’ai nommé, Man of Steel.

Modernisé et plus en phase avec notre époque, c’est un tout nouveau Superman qui se présente à nous. Et franchement, ça fait du bien. Fini le caleçon rouge par dessus le juste-au-corps, fini le côté has been et ringard, on retrouve le King des Super-héros plus majestueux que jamais, dans une histoire pas franchement nouvelle mais qui fait clairement son effet. Et oui, parce que bon, les aventures de Clark Kent/Superma, tout le monde les connait (ou presque), et pourtant, c’était un réel plaisir que de redécouvrir l’Homme d’Acier, de cette manière.

Le film débute sur Krypton. Grâce à une envolée d’images fabuleuses, dans un style très fantasy, on assiste au drame qui va déchirer cette planète en perdition. Alors que Krypton est sur le point d’imploser, c’est une révolution interne qui éclate, menée par le Général Zod. La Terreur règne, mais il subsiste un mince espoir. Kal-El. Envoyé sur Terre pour qu’un jour… il puisse faire la différence.

Entre-coupé de nombreux flash-back, le point fort du film réside selon moi dans sa narration déstructurée. En effet, lorsqu’on connait déjà une histoire, l’essentiel, c’est n’est pas de la ré-inventer mais de la raconter différemment. Le pari est largement gagné. Alliant tour à tour une photographie exceptionnelle, des scènes épiques à souhait, des moments de tension émotionnelle et des combats époustouflants et destructeurs. Et pour une fois, je n’ai pas l’impression que les combats sont placés pour combler un certain manque scénaristique.

Au passage, il est nécessaire de saluer la prestation d’Henri Cavill, qui porte très bien le rôle (et le costume) sur ses larges épaules. Il incarne le personnage à merveille et lui donne une dimension un peu plus profonde que ce que j’avais pu voir précédemment dans les autres films ou séries. Probablement l’influence Nolan qui veut ça, sans toutefois tomber dans une noirceur dramatique qui ne sied pas à ce personnage, symbole d’espoir.

Il ne faut pas oublier non plus qu’il est également seconder par un casting prestigieux. Si Superman tient le haut de l’affiche, les autres n’en sont pas moindres. Russel Crowe incarne un Jor-el épatant, tandis que campé par Michael Shannon, Zod se hisse au rang des Vrais méchants, avec pour une fois, un but qui tient la route. Kevin Costner nous présente un Jonathan Kent des plus touchants, et Diana Lane, une Martha Kent aussi forte que tendre. Ma seule ombre sur le tableau reste Loïs, jouée par Amy Adams, même si elle a fini par me convaincre. Mais mon plus gros coup de coeur va au personnage de Faora-Ul, cette guerrière de Krypton, qui en découd un max. Elle est belle, elle est forte, elle est classe, elle est sans pitié, elle a une armure qui roxxe tout. Bref, je l’aime.

Et pendant que les heures défilent avec les images, on passe par toutes les émotions possibles. Qu’il s’agisse de la peur, de la tristesse, de la joie… Tout y passe dans Man of Steel. Ce fut mon cas. Je suis passée du rire aux larmes, de la joie à la tristesse. Tant d’émotions qui ont même fini par me donner la chair de poule au moment où Clark commence à voler. Et ce pendant que toute une salle vivait le même frisson…

Là où on remarque le vrai succès du film, c’est que malgré le passage à la trappe de certains clichés concernant Superman (musique, tenue, kryptonite et j’en passe), il parvient à véhiculer les mêmes émotions. Et à chaque fois qu’on s’attend à quelque chose, le réalisateur s’amuse à nous laisser sur notre faim. Ce qui n’est pas plus mal. Man of Steel n’en reste pas moins bourré de références pour qui saura les voir.

Je terminerais donc en vous disant que ce film est pour moi le meilleur film de Super-héros de l’année, qu’il mérite le détour et le retour (oui, parce qu’il me parait totalement évident que je retournerai le voir!!).

J’espère que vous l’apprécierez autant que moi, et sinon, je vous invite à en discuter ci-dessous, ensemble.

Pour conclure, deux petites photos de l’événement :

 

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com