Le 21 mai, X-Men Days of Future Past est sorti au cinéma. Inutile de dire que ça faisait des mois et des mois que j’attendais ce film avec la plus grande impatience. En même temps, c’est une de mes licences préférées et ce cross-over entre les deux générations d’X-Men m’a rendue très curieuse. Toutefois lorsque on place si haut une attente, on a toujours peur que la chute ne soit d’autant plus douloureuse. Du coup, c’était avec une petite appréhension que le film ne soit pas à la hauteur, que je suis allée le voir.

 

Rien qu’un pas entre Past et Future

L’intrigue de ce nouveau film se situe dans la lignée directe des événements survenus dans X-Men 3 (sorti en 2006 et qui était vraiment pas génial pour tout avouer), tout en faisant un joli parallèle avec X-Men First Class (datant de 2011). En effet, dans un futur particulièrement sombre pour l’humanité, les mutants luttent pour leur survie, tandis qu’une armée de soldats mécanisés nommés « Sentinelles » et qui ont la capacité de s’adapter à Tous les pouvoirs, décime les populations sujettes à la mutation. Un seul espoir reste : modifier l’élément déclencheur de cette situation dans le passé pour éviter que tout cela ne se produise. Ainsi l’ancienne et la nouvelle génération vont devoir joindre leurs efforts pour changer le futur.

Cependant, on remarque bien assez vite que l’équilibre entre les anciens X-Men et leur version plus jeune n’est pas vraiment respecté. En effet, comme le but de l’histoire est tout de même de changer le passé, c’est à James McAvoy (Professeur Xavier jeune), Michael Fassbender (Magneto jeune), Jennifer Lawrence (Mystique) et Hugh Jackman (Wolverine) de tenir le haut de l’affiche. Ce qui n’est pas pour me déplaire, loin de là. Mais il est vrai qu’on peut se sentir légèrement abusé si on s’attendait à voir les exploits de tout l’ancien casting.

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Retour aux sources et effet papillon

C’est donc Bryan Singer qui reprend les rênes de la réalisation, onze ans après X-Men 2, pour nous offrir un spectacle détonant (apparemment ce film est celui qui a le plus gros budget après Avatar, donc rien de surprenant.), avec des scènes de combat spectaculaires et bien rythmées pour un scénario efficace mais pas spécialement solide. En effet, malgré l’excellence de l’image et un casting très bon, le film n’est pas à l’abri des incohérences pour peu que vous fassiez le rapprochement avec les films précédents, ou que vous poussiez la réflexion un peu plus loin.

Sans entrer dans les détails et pour éviter les spoils, les voyages spatio-temporels sont sujets aux pièges narratifs. X-Men Days of Future Past n’y échappe pas, il est évident que certaines choses ne se tiennent pas ou du moins ne sont pas (volontairement?) expliquées. Toutefois, en connaissance de cause, ça n’a pas gâché mon plaisir. Certes, on lève un sourcil de temps en temps, mais étrangementla réalisation et la narration font qu’on passe outre assez facilement pour se laisser finalement porter par l’histoire.

 

Wolverine au centre d’un maelstorm de mutants

Ce cross-over générationel des mutants fait que le film regroupe un casting assez important : Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen, Halle Berry chez les anciens, James McAvoy, Jennifer Lawrence, Michael Fassbender, Nicholas Hoult, chez les jeunes et Elle Page, Omar Sy, Evan Peters, chez les nouvelles recrues. Autant dire qu’il y a du Niveau, si on y ajoute en plus un méchant campé par Peter Dinklage (tout droit venu de King’s Landing, après son procès).

Cependant, il est difficile de donner son quart d’heure de gloire à chaque personnage quand il y en a autant à l’écran, sinon le film durerait cinq heures. Ainsi, le film gravitant essentiellement autour de Wolverine et de la jeune génération des X-Men, on ne s’offre que peu de plaisir (mais intense) avec les anciens. Aussi, là où on nous a vendu une promo de film mettant vachement en avant Omar Sy (il a même son personnage en logo!), officiellement, son incarnation du mutant Bishop ne représente que 3 minutes de film et 2 phrases à tout cassé. Ce qui n’aide pas à la compréhension de son personnage. Il en va de même pour d’autres mutants avec la mise en bouche des pouvoirs de Blink par exemple, qui ont l’air très intéressants et nous plongent directement dans l’action, dès les premières minutes de film.

A côté de ça, bonne surprise du côté du personnage de Quicksilver (Evan Peters). Amusant et décalé, il nous offre une scène génialissime et qui j’en suis sûre, restera mémorable pour beaucoup de gens, au point que j’aurais voulu qu’on lui consacre bien plus d’espace dans le film.

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En résumé

De mon point de vue, en tout cas, il s’agit d’un très bon film. Palpitant et intéressant! Malgré quelques fautes et quelques incohérences, tout est bon : les acteurs, le style, le rythme, et quelques scènes sont là pour justifier une 3D plutôt nette. On ne s’ennuie pas une seconde. Et n’hésitez pas à rester jusqu’à la toute fin du générique pour une petite scène bonus qui révèle la future intrigue du X-Men à paraitre en 2016. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu 🙂

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Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com