En 2018 commençait mon amour pour la licence Yakuza. Depuis, dès que j’en ai l’occasion (et surtout le temps, on va pas se mentir), je pars faire un tour du côté de la mafia japonaise. En novembre 2020 est donc sorti Yakuza Like a Dragon* (le 7ème opus de la saga, que je nommerais donc Yakuza 7 dans cet article), et le moins que l’on puisse dire c’est que même s’il ne suit pas le même chemin que ses grands-frères, le jeu est tout aussi fou !

Je tiens d’ailleurs à remercier les personnes qui sont passées voir le stream !

 

Changement radical

Avant de me lancer dans cette nouvelle aventure, je savais que la licence avait pris un autre tournant et que le gameplay n’allait plus du tout être identique. En effet, si à l’origine les jeux Yakuza sont branché baston à tout va (et va-y que je te balance des pancarte à la figure et autres vélos sur le dos), les concepteurs du jeu ont décidé de s’aventurer sur le terrain du jrpg. Laissant tout le monde sans voix.

Je dois dire qu’au début, je ne savais pas trop quoi en penser. J’aime beaucoup les jrpg, donc en soi, rien de dramatique dans cette prise décision. Mais comment faire coller ce style à l’adn des Yakuza, j’étais sceptique. Laissant tous mes aprioris de côté, je me suis lancée et comme Yakuza, c’est vraiment un grand jeu, les développeurs ont su expliquer ce choix à travers le scénario lui-même.

 

Ichiban à la rescousse

Kazuma Kiryu ayant tiré sa révérence dans l’arc précédent, tout laisse entendre qu’on aura à faire avec beaucoup de nouveauté dans cet opus. Nouveaux gameplay, nouveaux personnages, nouveaux endroits et surtout nouveau héros ! En effet, Yakuza 7 nous présente donc Ichiban Kasuga, frappe de la famille Arakawa, qui à l’aube de l’an 2001 se voit obligé de se sacrifier pour le Clan, en assumant un meurtre qu’il n’a pas commis.

Dix-huit longues années en prison plus tard, Ichiban est libéré et tente de renouer avec un clan qui n’existe plus et qui ne se souvient plus de lui. Kamurocho ne veut décidément plus de nous, et c’est à Yokohama qu’on atterrit. Alors bien que Ichiban soit un ancien yakuza, ça ne l’empêche pas d’avoir le coeur sur la main et un sens de la justice assez prononcé. Si bien que grand fan de Dragon Quest, il se verra bien l’égal d’un héros de RPG.

Et voila, comment on obtient tous les ingrédients mots-clés pour faire de Yakuza 7, le nouveau jeu tendance !

Au niveau de l’ambiance, tout est au rendez-vous comme à chaque fois. Quel plaisir, en ces temps de pandémie, de retrouver un bout du Japon chez soi. Arpenter les rues, les salles d’arcade et les petits restaurants de takoyaki. Le jeu est une vraie invitation au voyage.

A Yokohama, on va vite se retrouver au coeur d’un nouveau conflit entre clans. Le quartier d’Ijincho n’est pas aussi calme qu’on voudrait nous le faire croire. Et les tensions entre la mafia japonaise, chinoise et coréenne sont palpables. Ichiban aura donc un rôle capital dans cette intrigue qui donne l’occasion à des personnages de tout horizon d’être sur le devant de la scène. Un vrai vent frais dans cette saga.

 

Aller simple pour Yokohama

A côté de l’histoire principale, comme le veut la recette des rpg, le jeu nous glisse une bonne cinquantaine de quêtes secondaires. Parfois farfelues, parfois profondes, mais à chaque fois plutôt intéressantes à réaliser.

Je passe volontairement sur certains éléments du scénario car il n’y a rien de plus agréable que de découvrir un jeu Yakuza et ses cinématiques dignes de grands films. Sachez simplement qu’au fur et à mesure du récit, vous rencontrerez des personnages qui viendront grossir votre équipe et deviendront vos acolytes de combat (1+3).

Le système de combat évolue aussi pour devenir du tour par tour plus stratégique qu’auparavant. Fini le beat’em all, maintenant il va falloir composer avec les faibles de chaque ennemi pour en venir à bout. Chaque personnage a le droit de se choisir un métier, qui fera office de « classe » et permet de débloquer des capacités/équipements propres. Et c’est très marrant de découvrir chacune de ces attaques spéciales. Cela permet vraiment de jongler d’un personnage à l’autre pour être le plus efficace possible.

Entre gestion des personnages, des liens d’amitié, des statistiques et des équipements, Yakuza 7 se met le défi de devenir un petit rpg où il fait bon goût de trainer pour pex un maximum. Car si les malfrats qui courent les rues ne sont pas suffisant, le jeu offre aussi la possibilité de farmer des donjons afin de monter notre niveau.

Je parle ici de niveau puisque vous l’avez compris, on est désormais dans un rpg et que tout gain d’expérience viendra faire grimper nos statistiques. Préparez-vous donc à monter vos personnages au moins niveau 72 pour vous assurer la victoire du endgame.

 

J’aimerais ne jamais te quitter

Au fil des heures, et autant vous dire que j’en ai passé plus de 80 dessus, Ichiban et sa clique deviennent réellement nos compagnons de route. Plus que des personnages, on sent l’alchimie se faire avec nous aussi. Est-ce que c’est dû aux situations que nous vivons avec eux, ou aux dialogues auxquels on assiste ? Je ne sais pas, il n’en reste qu’on a vraiment l’impression d’être face à des amis, ce qui rend difficile le moment de se dire aurevoir.

D’autant plus que quand on pense que c’est fini, il y en a encore. Que vous ayez envie de faire une petite course de karting dans la ville, ou que vous vouliez trainer un peu dans un bar à hôtesse. Que vous souhaitiez expérimenter vos skills en gestion d’entreprise ou en jardinage… Yakuza 7 est un vrai condensé d’activité. Et il y en a même pour les fan de karaoké ou de baseball.

On pourrait y trainer jouer et nuit sans en voir le bout. Je voulais d’ailleurs pousser le vice jusqu’au trophée platine, mais ayant d’autres jeux sur la planche, je ne pouvais pas m’octroyer ce loisir (pas tout de suite en tout cas).

Pour conclure, je voudrais juste ajouter pour toutes les personnes qui auraient peur de se lancer dans l’aventure que le jeu est vraiment accessible. Et ce même si on n’a jamais fait un seul Yakuza. L’avantage d’avoir pris un tournant par rapport aux anciens gamplay, c’est aussi de pouvoir attiré une autre cible. Tout comme le fait d’introduire de nouveaux personnages. Puis pour les fans de la vieille, n’ayez crainte, il y a tout autant de caméo et autres clins d’oeil que pour vous faire kiffer vos longues heures de jeu.

Sur ce, moi je fais des bisous à Kusaga, Kiryu ne soit pas jaloux. Et je vous souhaite beaucoup mais vraiment beaucoup de kiffance sur ce jeu d’amour.

 

N.B 1 : Petite mention pour la localisation française. Je sais que c’était parfois un frein… maintenant plus d’excuses 😉

N.B 2 : La version PS4 dispose directement de la mise à jour PS5, par contre les save ne sont pas cross-gen T_T

 

*version PS4 jouée sur PS5

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com