J’ai découvert le jeu Sakuna : Of Rice and Ruin sur un salon (je ne sais plus s’il s’agit de l’E3 ou de la Gamescom), mais je me souviens très bien de l’impact que m’avait laissé sa direction artistique. Aucun souvenir de si je l’avait testé ou pas, mais une chose était certaine lorsque le jeu est sorti : je devais obligatoirement y jouer.

Ni une, ni deux, j’ai remonté mes manches et je me suis lancée en stream dessus, pour vos plus grands rires. En effet, pour les personnes qui m’auraient suivi sur Twitch, vous avez vu quels débuts compliqués j’ai eu sur Sakuna. Mais on va vite y revenir.

 

Du saké riz pour le peuple !

Si vous ne savez pas sur quel pied danser, ne faites pas comme moi, renseignez-vous sur le jeu d’abord. Personnellement, je n’ai aucun soucis à me retrouver embarquée dans un type de jeu que je n’avais pas anticipé. Mais soyons sérieux 5 minutes, c’est toujours mieux de savoir où on met les pieds. Car Sakuna : Of Rice and Ruin est un jeu d’action-aventure ET de simulation de ferme. Oui, vous avez bien lu.

Tirant son ambiance de la campagne japonaise, le jeu explore le folklore et l’agriculture rizière. En effet, c’est sous les traits de la petite déesse des moissons, Sakuna, que l’on va explorer cet univers qui ne sera pas sans nous rappeler Okami. Pourrie gâtée, Sakuna n’a trop que faire de tâches divines, et suite à quelques différends, elle se retrouve bannie des cieux pour atterrir sur Hinoe, une île infestée de démons.

Afin de retrouver ses grâces perdues, elle devra donc nettoyer l’île de ses forces obscures et venir en aide aux humains, en cultivant du riz (qui est à la base de ses pouvoirs).

 

T’es bourré ou quoi ?

Sur le principe donc rien de bien compliqué : du combat et de la récolte. Sauf que j’ai vraiment eu beaucoup de mal au début à me faire au gameplay. Mon dieu quelle horreur !

En effet, si Sakuna peut combattre les démons grâce à ses grands pouvoirs, elle peut aussi sauter et utiliser une partie de sa tenue comme grappin. Autant vous dire d’emblée que la précision de cette option risque de vous faire hurler plus d’une fois. Et franchement, je veux bien admettre que parfois j’ai du mal sur certaines choses, mais faut pas pousser trop loin non plus. L’utilisation du grappin est plus que capricieuse et si on peut potentiellement s’en passer sur les combats, on ne peut malheureusement pas y trancher pour se déplacer à certaines endroits.

Il faudra donc prendre son mal en patience (et franchement là, j’ai épuisé la mienne). Les ennemis quant à eux sauront offrir des scènes assez mouvementées et plaisantes grâce à la dynamique des combats.

Toutefois, j’étais souvent plus contente de retrouver ma petite rizière que de devoir m’accrocher de parois en parois. Côté rizière justement, là où le challenge c’est vraiment montré, c’est la compréhension de ce qu’il y avait à faire. Car, j’ai oublié de vous dire mais la localisation du jeu n’est pas en français.

En général, ça ne me pose pas de soucis, mais dans l’absolu, le vocabulaire agraire, je ne connais pas. Et le jeu n’est pas très friand d’explications non plus. On tâtonne donc beaucoup, on tente des trucs, on échoue, on réussit, on ne sait trop jamais pourquoi. C’est dure la vie de Déesse quand-même…

 

Les champs, c’est pas pour moi

Si Sakuna : of Rice and Ruin avait du potentiel, j’avoue qu’il n’a pas su jouer avec ma patience. Enchainer les récoltes pour booster les statistiques et les compétences de Sakuna, c’est rigolo au début. Tout comme le fait de préparer des recettes pour avoir des bonus lors des combats, ou de gérer ses équipements. Mais tout devient vite complexe.

On sent qu’il y a une grande volonté de faire plaisir aux joueurs qui souhaitent de la gestion, de l’aventure, de l’exploration et du rpg, mais sans avoir la bonne approche. A vouloir tout (trop) en faire, on se sent vite dépasser et perdu, car aucun de ses différents gameplay n’est exploité à sa juste valeur.

En tout cas, passée l’euphorie de la découverte et en ayant enchainé quelques heures, ça a fini par ne plus du tout m’amuser.

Le jeu a son charme pourtant. Comme je le disais, les environnements sont jolis, l’ambiance et le folklore intéressants, tout comme le fait d’être plongé dans la campagne profonde du Japon. Mais je n’ai pas réussi à retrouver ce qui m’avait séduite au départ malgré un mélange des genres osés.

Rédigé par

Nyah

Blog d'une Geekette aux cheveux changeants, jouant à la console et élevant des dragons dans le Royaume des Septs Couronnes. Ecrivez-moi à cette adresse : stefania.ophiel[at]gmail.com